Longtemps considérée comme un paradis fiscal, la confédération helvétique présente en fait une fiscalité complexe. Que l'on soit un particulier ou une entreprise Suisse , cette complexité se ressent dans ses diverses réglementations et pénalisations. Et il faut souvent faire appel à des spécialistes pour éviter les pièges de l'administration.
Avec l’expérience, plusieurs professionnels en la matière parviennent à trouver les faiblesses de cette fiscalité complexe et arrivent à en trouver des avantages. On compte les cabinets de gestion fiduciaire parmi lesdits professionnels. Ils donnent des conseils fiscaux et aident lors d'une réclamation ou parfois même face à un recours à la justice.
Le monde fiscal en Suisse
Le montant des impôts en Suisse dépend de plusieurs critères:
Le premier est le type de permis à disposition de l’intéressé (frontalier ou résident).
Deuxièmement, il change en fonction du niveau de salaire.
Troisièmement, cela varie en fonction du canton dans lequel vous exercez votre profession.
La fiscalité est assez complexe pour ce dernier critère, d’autant plus que chaque canton dispose d'une fiscalité différente les uns des autres. Ainsi, ce montant peut varier juste à cause de la localisation où on a effectué sa déclaration d'impôts. Vous ne payerez donc pas la même somme si vous êtes à Genève, Lausanne ou encore Fribourg. C'est la spécificité locale, malgré la petite taille du pays il y a des règles particulières qui s'appliquent à des zones encore plus petites !
Par ailleurs, on note trois principaux types d’impôts directs en Suisse : les impôts sur le revenu et la fortune ou impôts directs; les impôts de consommation tel que la TVA, …; et les impôts sur la possession et la dépense (impôts sur les véhicules à moteur, les chiens…).
Toutefois, le mode de calcul de l’impôt en Suisse est plutôt simple en comparaison à d’autres pays européens.
Des termes fiscaux qui prêtent à confusion
L'une des spécificités de la fiscalité helvétique est cette nuance dans les mots utilisés. On note par exemple la ressemblance entre “impôt à la source” et “ barème d’impôt à la source”. Ce sont par contre deux termes très différents :
L’impôt à la source est le prélèvement effectué par l'employeur suisse directement sur le bulletin de paie. Il s’agit d’une amputation faite sur le salaire mensuel de tous travailleurs étrangers qui payent leur impôt sur les revenus en Suisse.
Le barème d’impôt à la source, quant à lui est un barème fiscal qui concerne certains travailleurs étrangers. Habituellement, il concerne les travailleurs qui gagnent moins d’un certain taux de salaire annuel. Cela concerne aussi les travailleurs frontaliers qui paient leurs impôts en Suisse.
Il y a de nombreux autres termes techniques qu'il faut maîtriser avant de se prétendre un expert des impôts en Suisse !
La gestion fiduciaire pour alléger ses impôts
Sans trop rentrer dans le détail, il existe plusieurs possibilités de réduire le montant de ces impôts. Toutefois, il est préférable de se référer à des personnes plus compétentes en ce domaine vu que la confédération Suisse comme d’autres pays punit sévèrement toute malversation fiscale. Il faut d'ailleurs souligner que la Suisse n'est plus un "paradis fiscal" à proprement parler car elle a levé le secret bancaire il y a maintenant quelques années. Les européens, et notamment les français, qui profitaient de la Suisse comme un coffre fort on dû aller voir ailleurs !
Ayant à leur effectif plusieurs années d’études fiscales, les fiduciaires restent la meilleure option dans ce cas. Ainsi, le client peut effectuer des économies tout en recevant des conseils avisés. Dans certains contrat clé en main, les fiduciaires se chargent même de bien remplir sa déclaration d'impôts à la place de leur clientèle pour éviter des mauvaises surprises.